Camille Saint-Saëns, artiste globe-trotter, compose en 1872 La Princesse jaune ; l'oeuvre illustre l'engouement japonisant du moment. Kornélis, campé par le ténor Mathias Vidal, ne rêve que pays du Soleil-Levant. Sous emprise d'un philtre hallucinogène, il s'éprend de Ming, princesse fantasmée. Sa cousine Léna - la soprano Judith van Wanroij - se désespère de cette passion et n'ose avouer ses propres sentiments à Kornélis, qui reviendra à la raison. La durée de cet opéra permet à cet enregistrement d'offrir, en complément lyrique, une version inédite des six Mélodies persanes de Saint-Saëns, donnant l'occasion de tirer différemment le fil d'un exotisme tourné vers d'autres horizons. Ces oeuvres sont portées par l'Orchestre national du Capitole de Toulouse, sous la baguette de Leo Hussain.
Télérama nº 3744 p.75 du 13/10/2021, noté 3/4
Diapason nº 703 p.93 du 10/09/2021, noté 4/6
Classica nº 236 p.108 du 04/10/2021, noté 4/5