Gustav Malher considérait que sa Symphonie nº7 était sa plus grande oeuvre, "marquée par la joie". Il s'agit pourtant de la symphonie la moins jouée de son cycle, notamment à cause du contraste prononcé propre à l'oeuvre : tandis que le 1e mouvement semble prolonger l'atmosphère de la précédente symphonie, le triomphe excessif du Finale a fait couler beaucoup d'encre. Entre ces extrêmes, le mouvement Nachtmusik présage un Scherzo assez sombre. Mahler lui-même disait : "Une Symphonie doit être à l'image du monde. Elle doit embrasser sa totalité". La Symphonie nº7 est un camaïeu d'émotions, d'humeurs et de tonalités différentes. Le Minnesota Orchestra lui redonne vie sous la baguette d'Osmo Vänskä.
Diapason nº 692 p.88 du 15/09/2020, noté 4/6
Classica nº 226 p.80 du 29/09/2020, noté 5/5