C'est l'histoire d'Icare, cinquième album studio de la franco-anglaise. Et elle est riche en premières fois, en nouveaux défis, en rencontres inédites, en méthodes assouplies. Comme, par exemple, de sortir cet album en totale indépendance, sans conseils à suivre, d'avis à prendre en compte, en confiant juste la distribution à [PIAS]. Comme, par exemple, de choisir en gage de liberté, la production d'un Anglais, John Parish, dont les états de services, voire de sévices, font rêver Emily, de PJ Harvey à Aldous Harding. C'est enfin, par exemple, de passer le piano si bien élevé d'Emily dans de rugueuses pédales d'effets de guitare rock. Mais il fallait briser des règles, la bienséance : le monde l'exigeait. Il y a donc un côté table-rase dans Icare et Emily Loizeau n'a pas hésité à fracasser la vaisselle, le confort et les habitudes dans ce processus libérateur.
Télérama nº 3741 p.59 du 21/09/2021, noté 3/4
FrancoFans nº 90 p.64 du 02/08/2021