Connu pour avoir produit de nombreux morceaux d'Azymuth ou encore Marcos Valle, il est de retour après un premier album soutenu notamment par Moodymann, Benji B, Gilles Peterson, Ron Trent, Palms Trax ou encore Derrick Carter. Comme sur ses précédents opus Far Out, Persistence voit Maunick continuer à utiliser de manière ludique les fondements des rythmes afro-brésiliens traditionnels que l'on entend dans le swing sulfureux de la samba de Arraiá, dans la batucada pulsante enveloppant les stabs synthétiques de basse de Remnants of joy, et dans les cuicas spectrales d'Illusions. Mais au-delà de ses clins d'oeil caractéristiques au Brésil, il réfléchit à ses racines de junglist avec le très émouvant Love is gone, et fait jouer ses muscles de deep house avec la magie de Just deserts et Addicted.