Dans la mythologie ghanéenne, le "santrofi" est un oiseau aux couleurs vives et à la portée symbolique : selon la croyance, le tuer ou le garder chez soi porte malchance, tandis que le libérer préserve du mauvais oeil. C'est aussi un oiseau au chant puissant : le nom était donc tout trouvé pour Santrofi, formation d'Accra dévouée à la préservation et à la diffusion du patrimoine musical ghanéen, et en particulier, le highlife. Les huit membres du collectif ont tous appris auprès des grands noms du genre, nommément, Ebo Taylor, Gyedu-Blay Ambolley ou Pat Thomas. Parallèlement aux nouvelles tendances, plus électroniques et urbaines de la capitale, Santrofi cherchent à maintenir l'essence du highlife, joué intégralement en live et porteur de messages.
Télérama nº 3669 p.40 du 20/05/2020, noté 3/4
Sélection FIP de Mai 2020