Sans doute est-il urgent de revenir à l'essentiel, de refaire le chemin des canyons aux étoiles, de célébrer "les beautés de la terre (ses rochers, ses chants d'oiseaux), les beautés du ciel matériel, les beautés du ciel spirituel" comme le note Messiaen en exergue à sa partition. Selon Jean-François Heisser, "il y a dans cette oeuvre une grandeur qui efface les interrogations sur le compositeur, quelque chose dans la musique nous dépasse et saisit le public instantanément". On ne peut nier à cette oeuvre ce "trop grand pour moi" dont Deleuze a parlé. C'est pourquoi il faut l'entendre, c'est pourquoi il fallait ce nouvel enregistrement.
Télérama nº 3800 p.66 du 08/11/2022, noté 4/4
Diapason nº 715 p.84 du 07/10/2022, noté 5/6
Classica nº 247 p.83 du 14/11/2022, noté 4/5