Mrs Flower est un personnage fictif, très vieille Angleterre, tailleur empesé, lunettes sévèrement ajustées, le tout démenti par un chignon fou et des yeux allumés qui nous emmène en excursion d'un jour en Angleterre, au pays de son enfance et des heures qui s'y égrenaient comme on compte ici les moutons au rythme des averses et autres ondées. Avec humour, elle nous livre une délicieuse tranche de son quotidien d'autrefois du déjeuner au coucher. Au son des berceuses, comptines et autres gigues irlandaises, le tout ponctué par l'ouverture et la fermeture des portes de la basse-cour au son du « cockadoodledoo », le voile est malicieusement levé sur la mélodie d'une langue et toutes ces particularités. Les écarts culturels observables des deux côtés de la Manche, qui ne se mesurent pas seulement en litres d'eau recueillis au mètre carré, sont subtilement relevés et facétieusement mis en scène.