Johann Sebastian Bach ne quitta presque jamais sa Saxe natale et pourtant il était informé de tout ce qui se faisait en europe. Il accordait, fort naturellement, une attention minutieuse aux innovations venues d'Italie, berceau du style concertant, et insuffla dans son contrepoint génial les fulgurances transalpines, en particulier dans sa production pour clavier. Pour preuve, les partitions écrites d'après les vénitiens Antonio Vivaldi et Benedetto Marcello, dans lesquelles Bach transcende tout par son génie polyphonique. Dans le vaste concerto italien, c'est l'auteur des variations Goldberg qui revisite Corelli comme, de nouveau, Vivaldi. Après plusieurs enregistrements solos consacrés aux dynasties musicales (La famille Forqueray, la famille Rameau et les frères Francoeur), Justin Taylor part en voyage sur les traces de Bach et l'Italie.
Diapason nº 726 p.67 du 06/10/2023, noté 5/5
Classica nº 257 p.106 du 09/11/2023, noté 5/5