Dooz Kawa découvre à douze ans une scène rap underground franco-américaine en se faufilant dans les caves de garnisons militaires d'Allemagne où son père est soldat. Après l'abandon par les régiments des anciennes casernes devenues des camps de réfugiés, il découvre et se rapproche des influences musicales de l'Est de l'Europe. C'est à l'âge de 16 ans qu'il arrive à Strasbourg et compose ses premiers morceaux. Sur ce disque fait de tristesse gaie, il nous parle en treize chansons du bonheur et de ce qui nous lie. Il invite pour l'occasion Gael Faye, Davodka, Chinese Man, Scratch Bandits Crew, Degiheugi, Chantel, et le spécialiste en mandoline Vincent Beer Demander. Le tout est entrecoupé d'interludes avec Dorian Astor, maitre de conférences international et expert européen de Nietzsche. Force est de constater que peu importe le temps qui passe, peu importe les années qui défilent et l'âge qui avance, les mots de Dooz Kawa, seul ou accompagné, font toujours le même effet.