Boris Begelman endosse régulièrement le rôle de soliste dans les nombreux concerts que l'ensemble de Rinaldo Alessandrini consacre à la musique de Vivaldi et de ses contemporains. Il était temps que l'édition Vivaldi le mette au premier plan de l'un de ses albums dédiés au violon. Ce neuvième volume concertant rappelle également l'ensemble de Rinaldo Alessandrini, déjà signataire de treize opus dans la collection vivaldienne, dans un répertoire purement instrumental où il excelle autant que dans la musique vocale, porté par une ample conduite des lignes, une dynamique inspirée et une langue dont il est parfaitement familier en même temps que novateur. Ce sont justement des horizons nouveaux qu'ouvre Vivaldi avec ces concertos tardifs, lui qui a su adapter son écriture, à partir de 1725, à l'évolution des goûts et aux mutations des modes, à cette exigeante "esthétique de la sensibilité", comme l'écrit Cesare Fertonani.
Diapason nº 702 p.103 du 13/07/2021, noté 4/6
Classica nº 234 p.111 du 12/07/2021, noté 4/5