Super Parquet trouve son origine dans un choc des cultures. Antoine Cognet, Louis Jacques et Léo Petoin sont des enfants du bal populaire et des musiques traditionnelles d'Auvergne -option chants de la terre ou bourrées trois temps. Julien Baratay et Simon Drouhin, quant à eux, se sont construits par la bidouille électronique, la boue des raves techno, le boum boum tellurique des dancefloors sous influence. Comme à l'émergence d'un nouveau continent, leur rencontre à Lyon puis la naissance de ce mutant à cinq têtes tient à première vue de l'heureux accident. Mais c'est précisément grâce à cette tension extrêmement fertile que Super Parquet parvient dès ses débuts à produire un dialogue musical infini et tout à fait innovant. Car les membres de Super Parquet ont bien plus en commun que ce qu'il n'y paraît : un goût très prononcé pour les motifs répétitifs, les rythmes à danser, le ternaire à transer, les bourdons et les drones, les micro-variations de timbre et les expérimentations soniques si possible psychédéliques.