Les incursions noise qui caractérisaient son précédent disque, Howling songs, sont ici mises de côté pour se concentrer sur des mélodies fragiles, à fleur de peau. L'auditeur devra avancer aveuglement pour découvrir par de-là ces nappes folk brumeuses une lueur d'espoir. Pourtant, la sincérité, palpable, fait de cet album une expérience particulièrement immersive. On se laisse facilement posséder par ces boucles et ces accords toujours emprunts de la musique d'Europe de l'Est, mais également par cette voix tantôt fantomatique, tantôt exacerbée, toujours habitée. L'espace d'une rencontre, Matt Elliott posera sa voix sur une imposante et magnifique improvisation au piano interprétée pour l'occasion par Katia Labèque.
Rock & Folk nº 535 p.80 du 17/02/2012, noté 3/5
RollingStone nº 39 p.88 du 26/01/2012, noté 4/5
Inrockuptibles nº 843 p.90 du 25/01/2012, noté 4/5
Magic nº 158 p.76 du 02/01/2012, noté 2/6
Classica nº 139 p.98 du 06/02/2012, noté 4/5