Tout a commencé entre les hauts murs de de la Maison d'arrêt de Fleury-Mérogis lorsque Romain Lefrançois alias Sollex, auteur-compositeur-interprète fer de lance d'une chanson populaire alternative engagée, entreprit en compagnie de Nëggus, artiste venu du monde du rap et du slam, d'organiser des ateliers d'écriture afin de stimuler dans la création de textes personnels et dans la perspective de les mettre en musique, une dizaine de détenus francophones de toutes origines. Interpelé par les dimensions à la fois humaine, sociale, politique et artistique du projet, le compositeur Nicolas Repac, connu notamment pour sa collaboration au long cours avec Arthur H mais surtout pour son art unique de faire chanter et groover les machines, accepta, avant même que le processus d'écriture ne débute, d'être l'architecte musical de ce choeur collectif et d'habiller de sa science des rythmes et de la "mise en scène" sonore l'ensemble des textes imaginés, conçus et fabriqués dans ce contexte pas comme les autres, par ces artistes pas comme les autres...