Ils ont su faire évoluer leur bruit nocturne en quelque chose de plus subtil et riche depuis la sortie de leur premier album, Dreamviolence en 2013. Ce processus artistique s'est accéléré depuis Shadow on everything en 2018, leur premier album avec Wharf Cat Records. Avec Stray on ne pourra éviter le sujet de la mort. Celle-ci est partout, abstraite et personnifiée. Cependant, la mort n'est pas la première chose qui ressort, mais plutôt le paysage sonore de celle ci vaste, atmosphérique, cool, cramé et submergeant. Le produit final représente autant le travail le plus expérimental que le plus accessible proposé jusqu'ici par le groupe. Les voix de Citron et Ivory Block créent un joli contraste troublant face au baryton impérieux de Bateh. De leur côté, les riffs de guitare inspirés par Dick Dale sur Serafina et Heat lighting, ainsi que les refrains sous forme de call and response à travers tout l'album démontrent l'habilité de Bambara dans l'écriture de morceaux qui demandent à être écoutés encore et encore.
Télérama nº 3659 p.57 du 27/02/2020, noté 3/4
Inrockuptibles nº 1263 p.52 du 17/02/2020
Magic nº 219 p.16 du 04/03/2020, noté 5/6
Tsugi nº 129 p.73 du 04/02/2020
New Noise nº 53 p.89 du 08/06/2020, noté 9/10