Sept ans après Not so deep as a well, hommage poignant à Dorothy Parker (1893-1967), la folkeuse à la voix proche de Vashti Bunyan nous présente sa dernière création, inspirée d'une thèse écrite à l'université au sujet d'une ballade The lost canadian (Un canadien errant) de Leonard Cohen (cf l'album Recent songs), adaptation du Juif errant. Au coeur de ma délire, extraite quant à elle d'un album de Dominique Tremblay et Philippe Gagnon de 1971, vient irriguer un répertoire sensible que Myriam Gendron enregistra à la fin du confinement, seule avec sa guitare. Puis sur les conseils avisés de son ingénieur du son, Tonio Morin-Vargas, étoffa de quelques arrangements des chansons sous influence de traditions canadienne, américaine et française, ne mettant jamais en péril la pureté de l'intention première.
Télérama nº 3778 p.73 du 08/06/2022, noté 4/4