Contrairement à beaucoup de ses collègues embarqués comme lui dans des formes de musique radicalement novatrices, Bruno Maderna avait une grande affection pour les musiques plus anciennes, et tout spécialement pour la musique italienne de la Renaissance et du début de l'ère Baroque. Pour autant ses transcriptions n'ont que très peu à voir avec l'orthodoxie de ce que l'on appelle aujourd'hui l'interprétation "historiquement informée". Convaincu que les oeuvres d'art pouvaient être extraites de leurs contextes d'origine, il a utilisé les ressources instrumentales contemporaines pour proposer de nouveaux sens et offrir une nouvelle validité aux oeuvres des grands maîtres anciens.
Diapason nº 669 p.100 du 27/06/2018, noté 4/6
Classica nº 200 p.99 du 08/03/2018, noté 4/5