En choisissant ce qualitatif pour cet album, le saxophoniste augure de futurs débats sur la nature même de son jazz. "Conçu comme une musique de film, Free se veut un parcours libre au travers de différents paysages, différentes émotions" prévient le saxophoniste, qui souhaite tomber le masque, pour en revenir à l'essence de ce qui fonde sa singularité. Plus qu'un titre, une déclaration d'intention. Il fallait oser ce saut en solo, sans filets (les complices sur lesquels on peut s'appuyer, rebondir, se reposer... ), un plongeon dans l'océan des sons qui résonne comme une apnée vers les tréfonds de son imaginaire. Fidèle à un état d'esprit DIY, il traduit sur sillon ce qu'il a déjà testé maintes fois par le passé. Pour ce solo, le musicien qui n'a jamais caché son goût pour l'hybride choisit donc de se démultiplier.
Télérama nº 3491 p.77 du 07/12/2016, noté 3/4
Inrockuptibles nº 1091 p.78 du 26/10/2016
Jazz Magazine nº 689 p.58 du 02/11/2016, noté 1/1