"Il me semble que Mahler a à sa charge toute l'histoire de la musique... ", écrivait Berio en 1978, soit dix ans après avoir livré ce chef-d'oeuvre absolu qu'est Sinfonia. Il faut dire que son troisième mouvement en forme de patchwork est un monument érigé à la gloire du chantre post-romantique du Knaben Wunderhorn, mais aussi des grands symphonistes de l'histoire. Encore quelques années de plus et Berio orchestrerait d'autres lieder du Cor merveilleux de l'enfant (laissés par Mahler pour piano et voix)... comme s'ils avaient été écrits à l'époque des Kindertotenlieder ! Un écrin symphonique à la mesure d'une grande voix de baryton - celle de Matthias Goerne par exemple...
Télérama nº 3481 p.80 du 28/09/2016, noté 4/4
Diapason nº 652 p.92 du 01/12/2016, noté 3/6
Classica nº 186 p.85 du 29/09/2016, noté 5/5
Classica nº 187 p.44 du 27/10/2016