Grâce et élégance furent au rendez-vous de ces chansons haute couture, faites de structures mélodiques magistralement construites, et de musiques structurées dans des matières fluides et racées. Des chansons bien coupées. Près du corps mais pas trop. Révélatrices de tout ce qui se joue précisément dans un corps où la jeunesse passe encore au-dessus de la maturité. A l'image de la photo de l'album signée du jeune photographe David Uzochukwu, où Raphaël contorsionne sa plastique à la fusion des quatre éléments. De l'air, de l'eau, du feu et de la terre jaillit un geyser de sentiments. En tandem avec Gaëtan Roussel, réalisateur artistique et complice bienveillant, l'album sera enregistré en huit jours. A l'ancienne et en live. Dans une sorte de frénésie et de fièvre qui traversent chacune des chansons. Libéré, apaisé, purifié, et réincarné, Raphaël, avec ses onze chansons magnétiques, va nous soigner, grand guérisseur avec sa musique haute-fidélité.
Télérama nº 3352 p.62 du 20/09/2017, noté 3/4
FrancoFans nº 66 p.38 du 04/10/2017